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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 23:04

Après plus de cinq années de négociation, l'Américain Floyd Mayweather (38 ans) et le Philippin Many Pacquiao (36 ans) vont enfin s'affronter sur un ring, le 2 mai prochain au MGM Grand Garden de Las Végas. 

Pacquio (gauche) et Mayweather (droite) se rencontreront le 2 mai 2015 à Las Végas

Pacquio (gauche) et Mayweather (droite) se rencontreront le 2 mai 2015 à Las Végas

Enfin! voilà le mot qu'ont dû se dire tous les amoureux du noble art, enfin les deux meilleurs boxeurs de leur génération que sont Floyd Mayweather et Manny Pacquiao vont en découdre au printemps prochain sur le ring, avec à la clef pour le futur vainqueur l'entrée au panthéon de la boxe aux côtés de Sugar Ray Léonard, Rocky Marciano, Mike Tyson. Un combat pour unifier les titres WBA,WBC et WBO de la catégorie des welters. Pour tous les amateurs de boxe, cet événement à venir rentrera dans la légende comme l'ont été ceux de Marcel Cerdan contre Jake LaMotta (1949), de Mohamed Ali contre Joe Frazier (1971/1974) ou encore plus proche de nous de Mike Tyson contre Evander Holyfield (1996/1997).

 

En 47 combats, Floyd Mayweather l'a emportés à 47 reprises dont 26 avant la limite et détient à l'heure actuelle les ceintures WBA, WBC de la catégorie des welters, mais également celles de la WBA, WBC de la catégorie supérieure les supers welters. Il part donc logiquement favori du choc face à Manny Pacquiao.

 

Ce dernier qui détient le titre WBO chez les welters avait connu un passage à vide lors de l'année 2012 en concédant deux défaites consécutives. Il s'était vu dépossédé de sa ceinture de champion du monde WBO par l'Américain Timothy Bradley, et lors du match suivant, avait été mis KO par le Mexicain Juan Manuel Marquez au 6e round. C'est la raison pour laquelle il n'est que le challenger lors de cette rencontre, ce qui ne le dérange absolument pas à en croire ses dernières déclarations " J'aime être l'outsider, je me sens encore plus motivé"

 

Les hostilités sont lancées

Mayweather VS Pacquiao : le combat du IIIe millénaire

Cette rencontre entre les deux athlètes devrait battre des records de recette, la presse spécialisée annonce que Mayweather percevrait 60% des recettes du combat soit un total de 106 millions d'euros, contre 40% pour Pacquiao ce qui lui rapportera tout de même plus de 70 millions d'euros. Sur les réseaux sociaux chacun des deux boxeurs ouvrent à sa manière les hostilités, pour Pretty boy (Mayweather), "Manny va essayer ce que 47 ont tenté avant lui, il sera le 48e", tandis que Pacman (Pacquiao) affirme qu'il "peut battre facilement Mayweather" . L'entourage des deux champions n'est pas en reste non plus, Mayweather sénior affirme que "Pacquiao n'a aucune chance  de battre Floyd, le 2 mai prochain, les gens vont réaliser à quel point il sera facile pour Floyd de gagner", alors que l'entraineur du Philippin Freddie Roach invite l'Américain à "profiter de son statut, car Manny va le faire tomber de son piedestal". Une question devrait cependant rester sans réponse que ce soit avant, pendant ou après le combat. Qu'aurait été cet affrontement s'il avait eu lieu cinq ans auparavant? lorsque Pacquiao était alors au summum de son art ? Peut-être qu'on aurait eu droit à l'autenthique combat de légende que les médias essayent de vendre entre Manny Pacquiao et Floyd Mayweather.

 

Florian Gambin

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21 janvier 2015 3 21 /01 /janvier /2015 23:49

La phase retour du championnat vient de reprendre il y a à peine trois semaines et on peut déjà essayer de se projeter pour en tirer quelques conclusions pour la suite de la compétition.

Marseille n'ira pas en Ligue des champions !

Paris : le coeur des champions (1er)

 

Malgré une première partie de saison plus que poussive, les hommes de Laurent Blanc ne se sont jamais fait distancer (3ème à quatre points du leader lyonnais) et sont toujours en liste dans les quatre compétitions (1/16 en coupe de France, 1/2 en coupe de la ligue, 3ème en championnat, 1/8 en Ligue des Champions). La force des grandes équipes est de pouvoir compter sur des joueurs qui sont capables de vous sortir la tête de l'eau et de vous débloquer la situation à n'importe quel moment de la rencontre, ce dont dispose le PSG avec son armada offensive (Ibrahimovic, Cavani, Lucas, Lavezzi, Pastore). Les autres écuries de ligue 1 semblent encore un peu trop timorées pour venir dérober le titre de champion de France aux Parisiens, qui devraient remporter leur troisième titre de champion consécutif, mais devraient se poser de sérieuses questions pour l'année suivante, s'ils ne veulent pas voir le début de leur dynastie s'éffondrer comme un château de carte. 

 

Lyon : la force de la jeunesse (2ème)

 

Avec un Alexandre Lacazette (23ans) en très grande forme depuis le début du championnat  qui effectue sa meilleure saison professionnelle (20 buts) et une équipe tout aussi jeune et talentueuse que son atout numéro un. Depuis le 31 août dernier l'Olympique Lyonnais n'a connu qu'une seule défaite en championnat (le 30 novembre contre Saint-Etienne 3-0), avec les retours de Grenier et (enfin) Gourcuff, les hommes d' Hubert Fournier vont étoffer un effectif de talents qui sera très difficile à faire tomber dans les semaines à venir, mais qui devrait s'avérer un peu jeune et pas assez expérimenté pour venir titiller la puissance parisienne.

 

Monaco : une défense de fer et un réalisme écoeurant (3ème)

 

Après un début de saison très délicat, une seule victoire et un nul lors des cinq premières journées de championnat, l'arrivée d'un nouvel entraineur inconnu dans l'hexagone (Léonardo Jardim) et la fuite ses meilleurs éléments (Falcao, James, Rivière) l'AS Monaco a enfin trouvé son rythme de croisière (seulement deux défaites depuis la sixième journée) mais c'est surtout trouvé un style de jeu et s'y tient. Un bloc équipe très bas qui évolue en contre quelque soit son adversaire, et n'encaisse quasiment plus aucun but (9 buts contre depuis la 5 ème journée). L'équipe princière reste sur une série de six victoires et un nul, autant d'éléments qui font dire que l'équipe du rocher sera très difficile à faire tomber d'ici la fin du championnat et avec son mélange de jeunes joueurs talentueux (Carasco, Ocampos, Kurzawa) et de ceux plus expérimentés (Carvalho, Toulalan, Berbatov) qui savent comment gagner et ne pas perdre les matchs. Les Monégasques devraient finir sur le podium de la ligue 1, pas pour leur beau jeu, mais pour leur savoir-faire.

 

Marseille : Plus d'essence pour finir la saison (4ème)

 

L'indisponibilité de l'un de ces meilleurs joueurs pour quelques semaines (André Ayew parti à la CAN), son manque de qualité dans un effectif trop restraint et une usure physique et psychologique d'une méthode qui demande une exigence extrême, l'Olympique de Marseille ne devrait ni pouvoir tenir la cadence des Lyonnais et Parisiens, ni résister au retour des Monégasques. Après une saison 2013/2014 totalement pourrie d'un point de vue sportif (6ème) et aucune compétition européenne, Marcelo Bielsa devrait réussir un véritable exploit avec pour seules armes le travail et la rigueur, en emmenant les mêmes Olympiens jouer l'Europe la saison prochaine, mais ses hommes devraient manquer de carburant pour finir la saison de ligue 1 sur le podium.

 

Florian Gambin

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12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 12:53

En clôture de la 20 ème journée du championnat de France de Ligue 1, l'AS Monaco et les girondins de Bordeaux se sont quittés sur un triste et ennuyeux match nul 0-0. Encore une fois les Monégasques ont montré leur solidité défensive, c'est le cinquième match consécutif en championnat où les hommes de Léonardo Jardim n'encaissent pas le moindre but. Si cette solidité défensive est de très bonne augure pour le huitième de finale de ligue des champions que le club princier disputera contre Arsenal le 25 février et le 17 mars prochains, il ne l'est pas en revanche pour le spectacle, mais cela est-il bien surprenant ?

Arrêtez d'être surpris de Monaco

En arrivant sur le rocher l'été dernier, l'entraineur portuguais avait présenté  un plan de jeu séduisant, offensif pour rivaliser avec le Paris-Saint-Germain et aller loin en ligue des champions. Les départs cumulés de Radamel Falcao pour Manchester United, James Rodriguez pour le Real de Madrid, Emmanuel Rivière pour Newcastle ainsi qu'un début de championnat catastrophique une victoire, un nul, trois défaites, neuf buts encaissés pour cinq marqués, le tout après cinq journées de championnat lui ont fait revoir sa copie. Jardim a dû contre son envie et avec les moyens qu'il disposait réorganiser son équipe pour remporter des matchs et remonter au classement de la ligue 1. De ce fait Monaco est devenu une vraie équipe de contre qui ne change jamais sa philosophie de jeu. Alors le problème qui se pose c'est que contre des équipes présumées plus fortes tels le Bayer Leverkussen, Benfica, le PSG, le match est intéressant car les actions vont "box to box", avec des occasions, des buts, des arrêts, mais contre celles dites inférieures Monaco ne prend pas le jeu à son compte et le match devient un véritable ennui, car aucune des deux équipes ne prend le jeu à son compte par peur de perdre. Pour les hommes de Jardim, ce système de jeu a donné ces fruits : premier de leur groupe en ligue des champions avec seulement un but encaissé, une cinquième place à l'issue de la phase aller avec à peine neuf buts contre depuis la cinquième journée de ligue 1, toujours en liste en coupe de France et en coupe de la Ligue alors pourquoi changer un système qui gagne ? C'est aux autres équipes qui savent comment joue l'ASM de trouver la faille dans ce sytème de jeu, pas à l'AS Monaco de tout chambouler sous prétexte qu'ils sont favoris contre telles ou telles équipes. Donc oui, Monaco peut-être ennuyeux à voir jouer, mais arrêtons d'être surpris par un style de jeu qui a fait ses preuves et qui a été mis en place depuis cinq mois maintenant et qui fonctionne. Soyons plus déconcerté par ces équipes qui savent qu'elles ont une carte à jouer contre les rouges et blancs et qui ont tellement peur d'être prises en contre et de se casser les dents sur cette défense, qu'elles ne tentent rien, qu'elles n'ont pas le culot de proposer une autre alternative. Le vrai problème n'est pas le jeu de Monaco qui est connu, mais le manque de prise de risque des entraineurs français contre cette équipe, car ils se disent qu'un point après tout ce n'est pas si mal que ça. A force de vouloir jouer petit bras depuis plusieurs années, le football français meurt à petit feu.

 

Florian Gambin

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6 janvier 2015 2 06 /01 /janvier /2015 22:32

Depuis le tirage au sort des huitièmes de finale de la Ligue des champions, on peut entendre ici et là, que le parcours du Paris-Saint-Germain dans cette compétition arrive à échéance. Pourtant il y a bien des raisons d'espérer d'une qualification parisienne.

 

Paris mettra à genoux Chelsea.

Pas photo fin 2014...

 

Au printemps dernier, "Les Blues" de José Mourinho avaient éliminé dans les toutes dernières minutes de la rencontre le Paris-Saint-Germain, qui voyait pour la deuxième année consécutive les portes du dernier carré de la ligue des champions se fermer devant lui. Depuis, Chelsea s'est renforcé offensivement avec l'arrivée de l'avant-centre Espagnol Diego Costa (26ans) en provenance de l'Atlético Madrid pour 43 millions d'euros, fait une première partie de saison exeptionnelle en championnat où l'équipe occupe la première place (ex aequo avec Man. City), et peut compter sur la régularité des performances de ses joueurs tels qu'Hazard, Costa, Fabregas, même John Terry du haut de ses 34 ans s'est retrouvé une seconde jeunesse. Tout va mieux dans le meilleur des mondes. Du côté parisien ce n'est pas tout à fait la même chanson. 

 

Un seul véritable renforcement lors du dernier mercato estival (l'arrivée de Serge Aurier n'a pas renforcée l'équipe), la venue du Brésilien David Luiz en provenance de... Chelsea. En championnat le PSG ne convainc pas, seulement 3ème à l'issue de la phase aller, une deuxième place en ligue des champions derrière le Barça et des joueurs qui ne semblent plus trop être concernés par leur profession. Avec tout cela, les "spécialistes" avaient déjà rendu leur verdict dès le tirage, par ici la sortie messieurs les Parisiens. Cependant les prémices d'une victoire parisienne sont arrivées en ce début d'année 2015.

 

...match en 2015

 

Pour son dernier match du Boxing Day, Chelsea s'est vu infligé une sévère défaite sur la pelouse de Tottenham (5-3) avec son équipe type. Ce match, que l'on espère que les Parisiens ont suivi, fut intéressant pour montrer aux parisiens qu'elle était la voie à suivre pour éliminer les blues. La clef de la qualification ? Récupérer le ballon dans les 30 ou 40 derniers mètres adverse, le bloc équipe doit jouer haut pour empêcher les Londoniens d'accélérer leur jeu en trouvant sur les côtés Hazard ou Willan. Les milieux parisiens devront empêcher Fabregas de donner le tempo, ce qui a été très bien fait par les coéquipiers d'Hugo Lloris. Cela demandera aux joueurs de Laurent Blanc beaucoup d'application et de concentration. Car en regardant les effectifs du PSG et de Tottenham il n'y a pas photo. Le club de la capitale est au-dessus avec des joueurs tels qu'Ibrahimovic, Cavani, Lucas, alors, si les Spurs avec moins de talents ont réussi pourquoi pas Paris ? En continuant à creuser davantage, le leader technique de Chelsea qui se nomme Eden Hazard n'a jamais réussi dans les matchs importants (pas à son niveau lors de la coupe du monde, fantomatique en quart  de finale de la ligue des champions l'an dernier, inexistant en demi) lui aussi doit prouver quelque chose. Pour les Parisiens la reprise semble avoir donné le plus grand bien aux joueurs, avec une victoire de prestige en amical contre l'Inter de Milan (1-0), et une qualification pour les seizièmes de finale de la coupe de France (victoire 0-3 contre Montpellier). Ils retrouvent goût à une (petite) série de victoire qu'il faut poursuivre pour emmagasiner de la confiance, qui est le seul véritable facteur qui prime à ce niveau. Arriver confiant, serein, sûr de son football pour éliminer ces "Blues" de la compétion, prendre sa revanche et être enfin respecter, voilà à quoi doivent se hâter  Paris.

 

Florian Gambin

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28 décembre 2014 7 28 /12 /décembre /2014 15:49
Ce Dimanche 28 décembre 2014, les Hotspurs de Tottenham ont réussi à tenir le choc contre les Reds Devils de Manchester United (0-0) pour le compte de la 19ème journée de Premier League. Hugo Lloris a été élu homme du match, mais le portier Français reste encore un ton en dessous des meilleurs gardiens de but du monde.
Lloris pas encore dans la cour des Grands !

A la 45ème minute juste avant le repos, Lloris a une fois de plus montré ses qualités sur sa ligne de but. Il a enlevé une frappe magnifique, enroulée dans sa lucarne du latéral gauche de United Ashley Young. Cet arrêt très important a été le tournant du match. Il a sorti la parade qu'il fallait au bon moment, néanmoins, de petites hésitations ont failli lui coûter très chères. A la 24ème minute, suite au corner tiré par Rooney, le ballon revient dans les six mètres du gardien de but Français qui reste figé sur ligne. On peut trouver l'excuse qu' il y avait une foule de joueurs devant lui, ce qui a pu le gêner pour sortir, mais c'est un  ballon aérien, il y a une remise de la tête du second poteau au premier, il doit prendre l'information et faire le ménage dans ses six mètres afin de dégager la balle du point. Il ne l'a pas fait, si bien qu'heureusement pour lui et son équipe, le joueur Mancunien qui reprend la balle est hors-jeu.

 

Deuxième fait de match qui est beaucoup plus inquiétant et surprenant de la part d'un gardien de but de sa classe. A la 40è minute, à la suite d'un long ballon dans le dos de la défense de Tottenham qui arrive encore une fois dans ses six mètres, il ne sort pas. Qu'est ce qu'il attend pour y aller ? Pourquoi reste-t-il figé sur sa ligne ? Van Persie loupe son contrôle et ne peut armer correctement sa frappe si bien que Lloris tel un gardien de handball sort le ballon du pied. Il n'aura pas cette chance toutes les semaines, à un moment il doit prendre ses responsabilités en s'aventurant au-delà de sa ligne de but. On a pu entendre à la fin de la rencontre qu' il avait une blessure au coude. Cela n'explique pas tout et certainement pas ses mauvaises lectures de jeu ainsi que son manque d'explosivité. Il a fait le boulot très bien, mais si son objectif est de devenir le meilleur gardien du monde, il lui faudra bien à un moment ou un autre aller explorer d'autres surfaces que sa ligne de but.

 

Florian Gambin

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10 décembre 2014 3 10 /12 /décembre /2014 23:29

Dans l'ombre des ainés

 

Le plus grand attaquant français de l'histoire, s'apprête certainement à raccrocher les crampons dans très peu de temps. Tout au long de sa carrière, Thierry Henry n'a pas été reconnu en France comme il aurait dû l'être. La faute aux médias ? oui certainement. Pour certains spécialistes, notre "Titi" national est derrière Zidane, Platini et Kopa, alors pourquoi ? Depuis la finale du 12 juillet 1998, Zinédine Zidane a été élevé au rang de Dieu dans tout le pays grâce à ses deux buts contre le Brésil, Platini a lui marqué son coup franc en finale du championat d'Europe 1982 contre l'Espagne, et Kopa a été le premier français a décrocher le ballon d'Or (1958). Donc pour beaucoup, il lui manque dans son parcours ce petit truc qu'ont décroché ses ainés et pas lui. En effet, il n'a jamais eu contrairement à eux, la récompense individuelle suprème que mérite son talent: le ballon d'or.

 

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Henry légitime aux côtés de Zidane et de Platini

 

On dit que ce sont les petits détails qui font la différence alors parlons-en de ces petits détails que beaucoup semblent avoir oubliés. En 1998 à tout juste 20 ans, pour sa première coupe du monde qui a lieu dans son pays en France, le jeune Henry finit meilleur buteur français de la compétition avec trois buts en six rencontres. Sa pointe de vitesse et sa technique font des ravages lors du tournoi. Deux ans plus tard lors du championnat d'Europe 2000, c'est lui en demi-finale qui égalise d'une frappe croisée à ras de terre contre le Portugal de Luis Figo. Lorsque Zidane prend sa retraite, il prend ses responsabilités de leader et essaye d'emmener l'équipe de France en Allemagne. Le retour de Zidane, Thuram et Makélélé lors du match capital contre l'Irlande à Dublin est anecdotique. Ce fut un avantage d'avoir récupéré ces trois champions pour cette rencontre, mais c'est une fois de plus Thierry Henry qui d'une superbe frappe enroulée en pleine lucarne envoie l'équipe de France en Allemagne afin d'y disputer la coupe du monde 2006.

 

Henry un champion qui pense au collectif

 

En 2006 lors de la phase finale du mondial, Henry va une fois de plus faire la différence. Il est le premier buteur Français à remarquer en coupe du monde depuis 1998 (1er buteur du match France-Corée du sud 1-1). Lors du 3ème match de poule contre le Togo, la France doit l'emporter 2-0 pour se qualifier pour la suite de la compétion. Patrick Viera, qui a été l'homme du match lors de cette rencontre, s'était sacrifié sur le deuxième but français, pour offrir à Thierry Henry la balle du deux à zéro. Une fois de plus il ne l'a pas manquée et sa frappe croisée a envoyé la France en huitième de finale. Jouant dans un système en 4-5-1, il n'est pas dans les meilleures dispositions pour briller, ce n'est pas grave, il va se sacrifier pendant un mois pour le bien-être de l'équipe. Il se met à plusieurs reprises en postion de hors-jeu passif, dans l'optique de libérer les espaces à ses coéquipiers. Le sens du collectif c'est ce détail également qui a permis à la France d'accéder à la finale. Lors du quart de finale contre le Brésil, il est à la réception du coup franc de zizou, et une fois de plus, il est décisif et envoie la France disputer sa quatrième demi-finale de coupe du monde. Contre le Portugal en demi, c'est son contrôle orienté qui oblige Ricardo Carvalho à concéder le pénalty (transformé par Zidane). Sans lui et son sacrifice lors du tournoi de 2006, la France n'aurait jamais accompli un tel parcours.

 

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Un palmarès de géant

 

Henry c'est des records à la pelle : meilleur buteur de l'équipe France (51 buts), meilleur buteur Français de l'histoire à l'étranger, meilleur buteur étranger de l'histoire de la Premier League,  meilleur buteur de l'histoire d'Arsenal (228 buts), meilleur buteur Français de l'histoire de la ligue des champions. Il est une véritable légende vivante du côté de l'Emirates Stadium où une statue à son effigie lui a été dédiée. Ces statistiques ajoutées au reste de son palmarès font de lui le meilleur joueur français de l'histoire devant Zidane (moins prolifique en buts), Platini (pas champion du monde) et Kopa (pas champion du monde, ni champion d'Europe). 

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Une fin de carrière européenne pas digne de son rang

 

En 2009 en match de barrage retour pour la coupe du monde 2010 contre l'Irlande, Thierry Henry fait une double main et sert William Gallas pour l'égalisation française. A partir de là, il subit un véritable lynchage de la part des médias et des politiciens. Il faut arrêter d'être toujours le dindon de la farce. En France, on préfère bien jouer quitte à ne rien gagner, alors que l'on dit des autres nations qu'elles sont solides lorsqu'elles gagnent alors qu'elles ne sont pas dans un grand jour. Lorsque Maradonna fait une main en quart de final du mondial contre l'Angleterre en 1986, c'est un génie, c'est "la main de Dieu" et lorsque c'est Henry, c'est un paria. On ne peut pas réduire un tel joueur à ce simple fait de jeu. Thierry Henry mérite une statue à son effigie en France et d'y être enfin reconnu à sa juste valeur. Depuis 2006, le football français est à la recherche d'un nouveau Zidane, mais il faut comprendre que sans Thierry Henry, la France n'aurait jamais dominé le football mondial comme elle l'a fait. Ne faudrait-il pas chercher aussi un nouveau Thierry Henry ?

 

Florian Gambin

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2 décembre 2014 2 02 /12 /décembre /2014 23:28

Vendredi 5 décembre 2014 l'ancien champion du monde WBA, WBC des lourds-légers Jean-Marc Mormeck (42 ans) affrontera le jeune et talentueux Polonais Mateusz Masternak (27 ans). Une victoire et Mormeck pourrait disputer son 10ème championnat du monde, une défaite il tira sa révérence.

 

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Retour aux sources

 

Depuis sa défaite en mars 2012 contre l'ogre Ukrainien et incontesté champion du monde des poids lourds Wladimir Klitschko (KO au 4ème round), le Français Jean-Marc Mormeck a décidé de revenir dans la catégorie des lourds-légers, celle qui l'a vu écrire les plus belles pages de sa carrière en tant que boxeur professionel. Pour préparer son ultime défi et reconquérir une ceinture mondiale, Mormeck a jugé bon de revenir là où tout a commencé, en banlieue. C'est dans la salle d'Aulnay-sous-bois que l'enfant du neuf trois répète ses gammes et prépare son grand retour. Après 27 mois loin du ring, le guadeloupéen a effectué en juin dernier un combat de rentrée contre le modeste Hongrois Tamas Lodi (25ans) (arrêt de l'abitre à la 4ème reprise). Suite à cette victoire, Mormeck, promoteur de ses combats, monte en puissance et a choisit de se mesurer à l'ancien champion d'Europe le Polonais Mateusz Masternak (27 ans).

 

Une nouvelle chance mondiale ou la retraite ?

 

Comme il l'a dit lors de sa conférence de presse, si victoire il y a, le 5 décembre prochain, les négociations pour son ultime combat sont bien avancées. On peut alors commencer à rêver à un combat pour devenir pour la septième fois de sa carrière champion du monde des lourds-légers, à Paris au Grand Palais (il serait le deuxième français après Marcel Cerdan en 1942 à combattre dans cette enceinte). Du point de vue sportif, le Français à toutes ses chances, plus expérimenté, plus puissant, plus vif que son adversaire, Mormeck devra faire parler toutes ses qualités pour venir à bout de son opposant qui aura des arguments à faire valoir. Masternak est pour sa part un boxeur très fluide et ultra précis, à chaque fois qu'il déclenche une frappe il touche. Il possède également un uppercut dévastateur qui peut laisser ses concurrents sur les fesses s'il passe. Donc la vigilance est de mise pour Mormeck qui a déjà perdu des combats sur un seul coup (Haye en 2007 au 7ème round). Par contre, si il venait à perdre, Mormeck l'a annoncé, il prendra sa retraite et raccrochera ses gants. Si cela arrive, la boxe française verrait son plus grand champion et son plus beau palmarès sortir par la petite porte, ce que personne n'espère et n'imagine. Par contre une victoire et "The Markshman" (le tireur d'élite) se verrait offrir une dernière chance pour le titre de champion du monde et ainsi rajouter une nouvelle ligne à son prestigieux palmarès commencé il y a presque 20 ans.

 

Florian Gambin

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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 23:16

Incontestablement le meilleur gardien de but du monde actuellement, l'Allemand Manuel Neuer sort d'une année somptueuse d'un point de vue personnel. Cependant, a-t-il révolutionné son poste comme beaucoup prétendent à le dire ? rien n'est moins sûr.

 

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Victorieux du championnat allemand et vainqueur de la coupe d'Allemagne avec le  Bayern de Munich, champion du monde avec la sélection allemande et élu meilleur gardien du mondial, Manuel Neuer (28ans) a impressionné cette année par ses performances. Son excellente lecture du jeu ainsi que son très bon jeu au pied lui ont permis d'effectuer des sorties remarquées au-delà de ses 16 mètres, lors du dernier mondial. Pour beaucoup de spécialistes du football, il aurait révolutionné le poste de gardien de but, mais n'a-t-il plutôt pas remis au goût du jour des techniques et des qualités disparues depuis près d'une décennie ?

 

Neuer digne héritier de Lev Yachine

 

Tout ce que le portier Allemand effectue sur les pelouses chaque week-end n'est pas une nouveauté en soi. Le légendaire gardien Russe Lev Yachine (1929-1990) surnommé "l'Araignée noire" a été  (pour l'instant) le seul a faire évoluer ce poste. Avant lui qu'était un gardien de but ? Un joueur doté de bons réflexes sur sa ligne et d'une bonne détente, c'est tout. Dans les années 50, Lev Yachine fut le premier à effectuer des sorties aériennes en boxant la balle, à jouer au-delà de sa surface de réparation pour intercepter les ballons en profondeur,  et à relancer proprement au pied sur ses coéquipiers. C'est pour cela et parce-qu'il était un véritable monstre dans ses buts, qu'il est et restera certainement l'unique gardien de but à avoir remporté le ballon d'Or. En regardant plus proche de nous, on peut se rendre compte que ce qu'accomplit Neuer était assez banal il y a encore une décennie. Edwin Van der Sar possèdait un jeu au pied extraordinaire, Fabien Barthez effectuait des sorties aériennes à couper le souffle, Peter Schmeichel était doté d'une agilité et d'une vivacité sensationnelles et d'autres ont établi des prouesses qui ont elles révolutionné le poste. Tel le Mexicain Jorge Campos, qui navait aucune crainte à s'aventurer dans le camp adverse en plein match pour apporter une solution offensive, le Brésilien Rogerio Ceni actuel gardien de but de Sao Paulo (Brésil) est un excellent tirreur de coup franc et de pénalty, il a déjà marqué dans sa carrière 123 buts. Tous ces gardiens ont fait évoluer le poste, pas Neuer.

 

Neuer l'ange gardien

 

Le poste de gardien de but était en régression jusqu'à ce que Manuel Neuer soit pleinement dans la lumière. Les gardiens ne jouent plus aux pieds ou dès qu'ils ont le ballon ils l'envoient directement en tribunes, les sorties aériennes sont devenues quasiment inexistantes, alors que tous culminent à plus d'1.90 mètre, quel paradoxe. Alors, ayant une envergure impressionante et jouant comme le faisaient ses prédecesseurs, Manuel Neuer paraît être un extraterrestre. Alors que non. Il est plus comme un ange gardien qui veille sur ce qui compte pour lui, et montre à tous ceux qui ont la chance de jouir de ce privilège le chemin à suivre.

 

Florian Gambin

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13 novembre 2014 4 13 /11 /novembre /2014 15:58

Samedi 15 novembre 2014, Wladimir Klitshko (38 ans) champion du monde poids lourds WBA/IBF/WBO et IBO, remettra son titre IBF en jeu contre son challenger officiel IBF le Bulgare Kubrat Pulev (33 ans) dans l'aréna O2 d' Hambourg (Allemagne). 

 

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Depuis maintenant trois ans et son combat contre l'Anglais David Haye, Wladimir Klitschko s'est octroyé des combats relativement sans grandes difficultés. Comme l'atteste sa dernière victoire survenue en avril dernier par KO contre le Samoa-Australien Alex Leapai, qui ne figure dans aucun des tops 10 des quatre fédérations majeures (WBA, WBC, IBF, IBO). Impossible pour ce dernier de trouver la faille, il s'était vite essouflé et avait finit par craquer sous les coups du champion Ukrainien. Pas certain qu'il en soit de même contre son futur adversaire Kubrat Pulev.

 

Un rival (un peu) plus fort que les précédents

 

Le Bulgare a en effet un parcours professionel assez épuré, 20 combats pour autant de victoires et 11 KOs. Celui-ci avait remporté en 2012 le titre de champion d'Europe en décrochant la ceinture EBU. L'an dernier, il remporte aux points la finale du championnat du monde IBF contre l'expérimenté américain Tony Thompson et devient par la même occasion le challenger officiel de Wladimir Klitscko. Boxeur de taille assez importante 1.94 mètre, sa première qualité est la patience. Il sait faire durer les combats, il ne panique pas car il sait qu'il va trouver la faille de son adversaire tôt ou tard. Avec une allonge importante de 2.03 mètres, il pare toutes les tentatives de jab de ses rivaux et déclenche sa droite dès que l'ouverture est trouvée. Comme beaucoup de boxeurs poids lourds, il est lent, pas trop mobile et sa garde reste assez fébrile. C'est certainement sur ces points faibles que va certainement essayer d'attaquer Klitschko.

 

Un champion pas vraiment en danger

 

Malgré des qualités à faire valoir lors du combat, Kubrat Pulev ne devrait pas poser tant de problèmes que ça au champion du monde Wladimir Klitschko. Dans la ville d'Hambourg où l'Ukrainien s'est déjà imposé à sept reprises en autant de combats, il ne semble pas en danger contre un adversaire beaucoup moins expérimenté que lui.  Plus mobile, rapide et puissant, Klitschko a 45 combats professionels de plus que son challenger et disputera son 26ème championnat du monde des poids lourds et remettra son titre IBF en jeu pour la 17ème fois. Invaincu depuis avril 2006, il possède derrière Joe Luis, le deuxième plus long règne en tant que champion du monde poids lourd. Selon toute vraissemblance, Wladimir Klitschko devrait remporter son 63ème combat en 66 matchs dans la catégorie reine, où l'on cherche désespérément des combattants pour venir enflammer un ring devenu trop grand pour un seul homme.

 

Florian Gambin

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4 novembre 2014 2 04 /11 /novembre /2014 15:00

 

R.Baggio

 

Date et lieu de naissance : 18 février 1967 à Caldogno (Italie)

 

Taille et poids : 1,74 m - 70 kg

 

Poste : Milieu offensif

 

Sélections : 56 sélections en équipe d'Italie, 27 buts

 

Palmarès : 

 

  • Trophée Bravo du meilleur espoir européen : 1990
  • Coupe de l'UEFA 1993
  • Ballon d'or : 1993
  • Trophée FIFA du meilleur joueur de l'année : 1993
  • All-Star team de la coupe du monde : 1994
  • Champion d'Italie : 1995 et 1996
  • Coupe d'Italie : 1995
  • Supercoupe d'Italie : 1996

 

 

Un enfant précoce

 

C'est à l'âge de 15 ans que le jeune Italien débute sa carrière professionelle à Lanerossi Vicenza en troisième division italienne. Chaque journée de championnat qui passe, le jeune Baggio affine et peaufine son style de dribbleur chaloupé ainsi que son efficacité face au but.  La saison 1984-1985 est celle de la révélation pour le jeune joyau Italien. En inscrivant la bagatelle de 12 buts en championnat, il est l'artisan majeur de la montée en deuxième division de son équipe Lanerossi Vicenza. Le prodige Italien n'évoluera jamais en Serie B (deuxième division italienne), durant l'été 1985, la Fiorentina enrôle le jeune joueur, Roberto Baggio est alors âgé de 18 ans. Sa première année à la Viola est difficile, il ne joue aucune rencontre de Serie A. Lors de sa deuxième année à Florence, il ouvre son compteur en Série A contre le Napoli d'un certain Maradona. Après cinq années passées chez la Viola, mais toujours sans le moindre titre remporté, "Il Divin Codino" décide lors du mercato estival de 1990 de quitter Florence pour Turin, afin de rejoindre la Juventus. Ce transfert ne s'est pas fait sans heurt, très mécontent de voir partir leur meilleur joueur, les supporters de la Fiorentina font entendre leur mécontentement auprès du club et la police devra intervenir pour calmer les tifosi les plus virulents.

 

La naissance d'un sérial buteur Italien

 

Comme beaucoup de grands joueurs qui ont eu du mal lors de leur transfert dans un grand club, Roberto Baggio n'échappe pas à la règle. Après des débuts difficiles, son association en attaque de la vieille dame avec son coéquipier et ami Toto Schillaci qui avait brillé lors de la coupe du monde 90 en Italie avec la Squada azzura, se révèle fructueuse. Baggio devient rapidemment le leader de l'équipe. Malgré aucun titre de champion d'Italie remporté lors de ses années turinoise, Baggio ne cesse de progresser, 14 buts la première année, 18 buts la seconde, et sa troisième année sera celle de la consécration pour lui, 21 buts en Série A, six buts en coupe de l'U.E.F.A, cinq en sélection italienne et enfin son premier trophée avec la coupe de l'U.E.F.A. En inscrivant trois buts en demi-finale contre le Paris-Saint-Germain et deux autres en finale contre le Borussia Dortmund, Roberto Baggio est l'un des grands artisans de la victoire turinoise dans cette compétition. Cette année remarquable se termine en apothéose d'un point de vue personnel, car il remporte la plus prestigieuse des récompenses individuelles dans le football, le Ballon d'or. Après encore deux années à la Juventus et toujours sans le moindre Scudetto, R.Baggio ne résiste pas aux sirènes milanaise et signe à l'été 95 à l'A.C Milan. Son choix fut payant, dès sa première saison il remporte le titre de champion d'Italie avec sa nouvelle équipe, mais son aventure milanaise va vite tourner au vinaigre. Le Milan est en fin de cycle, et le phénomène Italien passe la majeure partie de son temps sur le banc de touche. Une situation que Baggio ne peut pas supporter plus longtemps, donc durant l'été 97, il décide de s'envoler de Milan pour poser ses bagages à Bologne.

 

Une fin de carrière pas digne de son rang

 

L'objectif de Roberto Baggio est clair, jouer et marquer des buts pour pouvoir disputer une troisième coupe du monde et décrocher un dernier gros contrat avec un club de premier rang. Avec 22 buts en 30 matchs de Serie A et une bonne coupe du monde, c'est tout naturellement qu'il quitte Bologne pour retourner à Milan, pour jouer non pas avec son ancienne équipe les Rossoneri, mais avec les Nerazzurri, leur grand ennemi et rival de l'Inter de Milan. Une fois encore son aventure milanaise tourne court. Une brouille avec son entraineur de l'époque Marcello Lippi, le fait quitter la ville pour de bon. En 2000, il signe son dernier contrat professionel en faveur de Brescia, avec une seule idée en tête, disputer sa quatrième coupe du monde avec la sélection Italienne qui aura lieu en Corée du Sud et au Japon en 2002. Malgré une campagne médiatique dans toute l'Italie, et deux saisons raisonnables, Giovanni Trapattoni le sélectionneur Italien ne le retient pas dans la liste des 23.

 

Une blessure ouverte

 

A l'été 1994, Roberto Baggio va vivre sa pire expérience sportive. Finaliste de la coupe du monde contre le Brésil, l'attaquant transalpin rate son tir au but et le Brésil remporte sa quatrième étoile. Les supporters italiens lui en tiendront rancoeur pendant de longues années, mais finiront par lui pardonner, et l'élever au rang de véritable idole dans tout le pays.

 

Florian Gambin

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